AUDIO/AFFAIRE LEGERET Le livre « Un assassin imaginaire » (Editions Mon Village) remet au premier plan les carences de la justice vaudoise dans l’affaire Légeret. Jacques Secretan reprend un à un les éléments de « l’enquête » et en pointe méticuleusement les aberrations. Interview audio réalisée par Patrick Nordmann. En bonus, les liens avec tous les articles concernant le sujet sur PJI.

Quelques jours avant la conférence de presse du mercredi 18 mai, dans un restaurant chinois ouvert le dimanche, nous avons branché nos micros lors d’une conversation en tête à tête.
PJI vous l’a mis en ligne, le jeudi 19 mai, à 4 h 10 du matin, pour respecter l’embargo lié à la sortie du livre enquête « Un assassin imaginaire », sorti aux Editions Mon Village.
PJI reviendra, dans les jours qui viennent sur ce dossier.
Interview réalisée le dimanche 15 mai 2016, vers 20 heures, sur les hauteurs de Lausanne:
Cette analyse de l’affaire Légeret ne tient qu’en partant du principe que l’heure de la mort a été correctement évaluée.
Mais pourquoi serait-elle exacte puisque selon M. Secretan les enquêteurs ont été totalement incompétents?
Que l’on puisse libérer Francois Légeret pour insuffisance de preuves, comme la justice l’a fait par exemple pour Amanda Knox et Raffaele Sollecito, dans le procès très médiatisé de Perugia sur le crime de Meredith Kercher, pourquoi pas.
Cela ne signifie pas pour autant qu’il est innocent. Le même raisonnement peut s’appliquer à Laurent Ségalat.
Il faut aussi tenir compte qu’un faisceau d’indices concordants se basant sur des faits et non sur de vaines supputations est tout à fait suffisant pour forger l’intime conviction des juges.
Quant aux théories conspirationnistes de M. Nordmann au sujet de la justice vaudoise, elles semblent plus proches de celles d’Appel au peuple de M. Gerhard Ulrich que de la réalité.
Pour quelle raison la justice voudrait couvrir les vrais coupables?
La mémoire des victimes réclame aussi un peu de sérieux de la part de ceux qui oeuvrent, fort justement d’ailleurs, pour éviter les erreurs judiciaires.
Les idées conspirationniste de M. NORDMANN semblent être bien proches de la réalité… Il suffit de consulter les dossiers BernLeaks sur http://www.worldcorruption.info et plus particulièrement le dossier http://www.worldcorruption.info/gutknecht.htm pour s’en convaincre. Si censuré par SWISSCOM, voir http://www.censure.info
Dès lors, si tout était aussi ouvert que veut le faire croire José FERNANDEZ dans son commentaire, pourquoi des ordres de censure seraient-ils donnés ? Pourquoi avoir peur de la Liberté d’expression quand on n’a rien à se reprocher ?
Merci à PJ investigation et à Patrick Nordmann et Joel Cerrut d’être des journalistes libres, vive la liberté d’expression !