AFFAIRE SEGALAT Jacques Secrétan, grand investigateur devant les dieux de la presse, publie « Une condamnation bâtie sur du sable » (Editions Mon Village), un deuxième ouvrage sur « L’affaire Ségalat ».
Dans ce nouveau livre, Jacques Secrétan dissèque avec sa minutie habituelle les éléments qui ont conduit, en octobre 2014, la Cour d’appel du canton de Vaud à condamner Laurent Ségalat à 16 ans de prison, ramené suite à un recours au TF à 14 ans de tôle.
Question simple
La question est simple : comment se fait-il qu’un homme qui a été acquitté du meurtre de sa belle mère Catherine devant une Cour, composée de cinq juges, lors d’un procès qui a duré sept jours en 2012, peut-il être condamné par un collège de trois juges en 2014 après quelques heures seulement de procédure ?
Et quand on connait l’identité de ces juges, il n’y a plus lieu de s’étonner de leur servilité.
Vous trouverez toutes les réponses dans le bouquin de Secrétan. Et sa conclusion est sans appel : autant le chercheur français avait eu droit à un procès équitable face au Tribunal de la Côte présidé pat le juge Jean-Pierre Lador, autant lors de l’appel, Ségalat a été la victime de trois juges qui n’ont fait que se conformer avec zèle aux réquisitions du Procureur général du canton de Vaud, le célèbre Eric Cottier.
Et quand on connait l’identité de ces juges, il n’y a plus lieu de s’étonner de leur servilité. Le premier s’appelle Marc Pellet. Il était le président du tribunal qui a condamné François Légeret à la prison à vie lors de son premier procès à Vevey en suivant la conviction du procureur Cottier «certain à 100%» de sa culpabilité. Le deuxième est le désormais célèbre Philippe Colelough, celui qui lors du deuxième procès contre Légeret a également rejeté tous les indices favorables à l’accusé pour suivre les conclusions d’Eric Cottier. (Plus de détails en tapant « Légeret » sur notre site)
Au mépris de toutes les règles
Comme l’a révélé PJ Investigations, le juge Philippe Colelough et son amie la juge Yasmina Bendani sont maintenant convaincus de collusion dans l’affaire de Laurent Ségalat. Au mépris de toutes les règles judiciaires, Madame Bendani a jugé que son amant Colelough n’avait pas à être récusé de la Cour d’appel qui a infligé 14 ans de prison à Ségalat. (Rèf). Mais il n’y a pas que dans les affaires Ségalat et Légeret que le juge Colelough a des choses à se reprocher. Nous le démontrerons dès la semaine prochaine.
Pour l’honneur du canton de Vaud et de la Suisse, il est nécessaire que ce grand nettoyage entraîne la révision des affaires Ségalat et Légeret.
Rien que pour ces faits, le bureau du Grand Conseil vaudois va être obligé de diligenter une enquête sur le fonctionnement de la Justice vaudoise. Et pour l’honneur du canton de Vaud et de la Suisse, il est nécessaire que ce grand nettoyage entraîne la révision des affaires Ségalat et Légeret, deux innocents broyés par des juges et des procureurs vaudois indignes de leur charge.
Patrick Nordmann
NOTE: Le dessin de couverture est signé par Gilles-Emmanuel Fiaux et les trois juges sont de gauche à droite: Pilippe Colelough, Marc Pellet (président) et Blaise Battistolo.
A LIRE AUSSI : «Le Procès Ségalat» – Jacques Secrétan – Editions Mon Village et «L’affaire Ségalat» – Ian Hamel – Editions du Belvédère.