EN BOITE Au cœur du Flon naît le titre « Nos sincérités parallèles », un duo enregistré par Pascal Auberson et Sophie de Quay. Nous étions là pour les ultimes minutes de sa création. Acte 2 au printemps 2016 où la chanson, appuyée par un clip, ira à la rencontre de son public.
Dernier jour de novembre, le 30, second sous-sol d’un bâtiment au Flon, Lausanne. Juste en dessous d’un magasin « Terre des Hommes », encore plus en-dessous de la rédaction du journal « L’Agefi »: le studio d’enregistrement, piloté par Benoît Corboz.
« Cela fait trois jours que l’on est pieds nus ou en chaussettes », renseigne la chanteuse Sophie de Quay. Avec Pascal Auberson, elle vient de mettre en boîte, dans l’ordinateur, plusieurs titres dont surtout « Nos sincérités parallèles ». Un duo écrit par Patrick Nordmann et dont Jean-François Moulin a trouvé le titre. Qui se cachait dans le refrain: « Nos sincérités parallèles/Où se rencontrent-elles/Nos amours et nos vies/Se croisent-elles à l’infini? » Des destins amoureux qui se nouent, se séparent et où la vérité des faits parle sous le vernis des promesses illusoires. Un titre doux amer mis en musique par Pascal Auberson.
En cette fin d’après-midi, Patrick entend la version, aimerait que certains sons trop aigus soient atténués. « Je suis comme les clébards, je les repère! ». On écoute plusieurs fois pour apprécier les changements apportés en quelques secondes. Sophie de Quay et Pascal Auberson en profitent pour interpréter une chorégraphie bien gratinée sur ces « Sincérités ». Histoire de décompresser un tantinet. La suite des opérations? « On ne va pas y aller comme des lapins », explique Pascal Auberson. Cela signifie que personne ne veut balancer les « Sincérités » n’importe comment sur le marché. A l’ère des réseaux sociaux forcenés, tout se noie si vite dans la masse numérique. Ils verront. Sans doute vers mars. Ou plus tard. A suivre…
Joël Cerutti