Gustave, Le Laurier et Grouchy

EXPO PATERNELLE Du 11 septembre au 28 octobre 2015, Gustave Cerutti prend ses quartiers culturels à Monthey-Malévoz, galerie Le Laurier. Le lundi 7 septembre, il a déjà accroché sa quarantaine de tableaux. Une opération méticuleuse jamais immortalisée jusqu’à ce jour. On vous emmène dans les coulisses de l’expo.

Depuis quelques années, mon père me fait régulièrement le coup de «La dernière exposition». En 2014, pour ses 75 ans, celle de Brigue, devait marquer le point final de sa saga sur cimaises. Tu parles! Quelques semaines plus tard, il m’accompagne au vernissage de mes amis Plonk & Replonk, dans le cadre du Festival des Correspondances, monté par son fiston adoré. Cela se déroule à Monthey, Malévoz, galerie Le Laurier. Les lieux le bottent et son responsable, Gabriel Bender, le sollicite aussitôt. Il aimerait bien accrocher du Gustave sur ses murs. Il craque, mon papa. Avec sa façon pudique de cacher sa joie. Car c’est un méticuleux. Il demande les plans des lieux, les cotes, pour savoir où poser chaque œuvre à sa juste place. Il n’y croit pas jusqu’au moment où le contrat est signé. C’est aussi un rigoureux, Gustave. Après, il s’est mis à réfléchir encore plus sérieusement. Que montrer? L’expo rassemble une quarantaine de tableaux, des nouveaux, des «anciens» jamais montrés et deux petits formats uniquement vus à Brigue. Ce lundi 7 septembre, je l’ai rejoint à Monthey. Parce que, si c’était vraiment la der de der, l’ultime, l’apothéose, jamais un de ses accrochages n’avait été immortalisé. Avec son ami Fred, cela a été réglé en un peu plus de quatre heures… Verdict final ? «Cela tient…» Je veux! Comme elle boucle sa carrière, autant tirer sa révérence en beauté… jusqu’à la prochaine fois!