TRIPLETTE   La manifestation CHARLIBRE réunit La Bouche Qui Rit, le Festival valaisan d’écritures Les Correspondances et PJ Investigations. Ouvrez les guillemets, enpoignez vos crayons, ça va dépoter !

Tout se concentre le dimanche 3 mai, entre 10 et 17 heures, aux abords de St-Maurice. Dans un lieu haut en couleurs, surtout celles qui ne sont pas dans les manuels. A La Bouche Qui Rit, la déco relègue le Facteur Cheval au rang d’artiste minimaliste. L’inattendu grouille, se presse, se décline, se développe. Ainsi tourne le Monde d’Isis et de Jacky. Depuis ma dernière visite, voici plusieurs mois, les environs se sont encore peuplés. De nains loufoques – «On nous en pique certains…» – d’instruments reconvertis en pots de fleurs, de lapins castrés, de dinosaures pur plastoc, de batraciens protéiformes, des angelots enguirlandés, des mannequins enterrés. Du Cheval qui aurait fumé des herbes de Provence, on vous dit.

Cela fait une semaine que l’on range et que l’on prépare…

Ce joyeux bordel demande un sérieux travail d’entretien. «Cela fait une semaine que l’on range et que l’on prépare…» Quoi ? La saison de printemps de La Bouche Qui Rit et la manifestation «Charlibre», qui s’est appelée naguère «Crayons forts» ou «Dimanche Charlie».

Une idée initiée le jeudi 8 janvier sur la Place du Midi (http://www.pjinvestigation.ch/?p=2387) dans le feu des bougies (commémoratives) et la discussion avec Jacky Lagger. On se disait qu’un événement artistico-journalistique devait prolonger l’esprit Charlie, expliquer ce que c’était vraiment. Quel plus beau lieu que La Bouche Qui rit pour s’y lancer ? Et d’y impliquer le Festival valaisan d’écritures, Les Correspondances, parce que cela tombait sous le sens ?

S’en sont suivis quelques rencontres informelles et culinaires. Au début, j’arrivais avec des approches assez sérieuses pour ne pas écrire «chiantes». Jacky Lagger a remis la joie, le plaisir, l’irrévérence au centre de l’événement. «Parce que Charlie, on l’a oublié, c’est SURTOUT ça », appuie Jacky.

Le 3 mai, on s’en mettra plein la plume, les crayons, les craies, les yeux, les oreilles.

Le 3 mai, on s’en mettra plein la plume, les crayons, les craies, les yeux, les oreilles. Avec «Charlibre», la liberté d’expresSon s’en donne à pleins décibels, à fond les mots. PJ Investigations, dans le cadre des Correspondances vous offre un atelier de proses corsées (vers les 15 heures). Des compagnons de plumes et de claviers se feront un plaisir d’être à nos côtés… (www.lescorrespondances.ch)

Partout, il y aura la possibilité de pondre des mots, que ce soit sur des toiles ou des sols. Quant à se ce qui se profile pour vos tympans. «Nous accueillons pour la troisième fois le groupe «Déroute Chronique», un trio haut de gamme qui interprète façon jazz ou rock les chansons les plus indignées de Jean Villars Gilles. La première fois, il n’y avait pas eu beaucoup de monde et nous, on était scotché. La deuxième, c’était plein, ils ont eu une ovation interminable. » Un avant-goût ? Un avant-goût…

Et la programmation nous permet de rencontrer encore:  Steve Nomad, du slam, du rap délivré par un ex-flic de la criminelle,

Stéphane Borgeaud, chanteur, auteur, compositeur (depuis dix ans) et guide de montagne (depuis trente ans),

Bennedicte, qui vient de sortir un fort 3e album produit et réalisé par Gérard Suter,

Raphàailes, qui a un «avis sur rien car il est open…».

Mélangées, ces personnalités vous livrent de quoi vous remuez les corps et les neurones. Appel lancé à tous les dessinatrices et teurs de presse pour rejoindre ce melting potes. «Nous aurons des rires bêtes mais pas méchants», résume Jacky Lagger, fidèle à l’esprit des lieux qui se conjuguent ainsi :

Si vous vous ruez ce 3 mai, rien n’exclut que ce premier «Charlibre» fasse des petits à d’autres périodes de l’année. A PJI, on se déclare partant, non, arrivant !!!!

Joël Cerutti

PS : Attention, la partie «Bonus » de «Charlibre» peut comprendre des surprises de taille

http://www.bqr.ch/index.php/component/content/article/2-non-categorise/36-programme-printemps-2015

Une réponse

  1. Merci Joël, ton reportage sur la Bouche Qui Rit et ta présentation de la folle journée « Charlibre » mettent l’eau à la bouche et la purée au bout de la plume…
    Me réjouis de tremper la mienne …

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