Coups de blanc

Dans les infos du jour, on a trouvé…

COMME UNE BULLE (1)  TF1 prépare un jeu nommé « QI: La France passe le test » présenté par Carole Rousseau. Deux abominations se sont déjà glissées dans la phrase précédente. La troisième, c’est que nous sommes sur la chaîne qui se flatte de « vendre à Coca-Colas du temps de cerveau humain disponible ». Parole d’un ancien PDG de TF1, Patrick Le Lay.

COMME UNE BULLE (2)  Une légende veut que ce serait justement Coca-Cola qui aurait inventé le look actuel du Père Noël. En réalité, le costume rouge et blanc a été dessiné par Robert Weir en 1838. Une idée reprise ensuite par Thomas Nast en 1860. Une canette de Coca comporte sept sucres, favorise le diabète, l’obésité voire l’ostéoporose. Ne parlons pas des colorant E150c et E150d issus de l’ammoniaque et du sulfite … Soyons donc magnanimes, on ne va pas leur coller en bonus la tare du Père Noël sur le dos.

ETUDE A LA CON (1)   Pour avoir la paix, vous flanquez vos gosses devant la télé. Parents responsables, vous choisissez un tendre dessin animé plutôt que le dernier James Bond. C’est là que le British Medical Journal vous traite de bourreaux. Les héros de dessins animés ont trois fois plus de « chance » d’être tué que ceux d’un film pour adulte. « Au lieu d’être des alternatives inoffensives et plus douces aux films d’horreur et aux drames, les dessins animés pour enfants sont, en fait, un foyer de meurtre et de désordre », appuient les chercheurs Ian Colman et James Kirkbride. A la place, ils recommandent quoi? Un film porno?

 ETUDE A LA CON (2)   Six minutes, c’est le temps maximum où un homme arrive à écouter une femme. Cela monte jusqu’à 15 si la conversation tourne autour du cul et du foot. Une enquête menée par le site de pari Ladbrokes sur 2000 britanniques. Il manque un paramètre important dans cette info: la durée du sondage et le sexe de la personne qui posait les questions.

 

Coups de rouge: Talquer les talks…

Où comment servir la même soupe avec des invités identiques d’une chaîne à l’autre.

Depuis une année, le petit biotope de l’audio-visuel se prend la tête autour de la tranche du 19 – 20 heures. C’est le rififi de l’acces prime-time qui autorise tous les coups bas, y’a de l’annonceur en jeu avant le JT.

Une recette prédomine : faire exactement la même chose d’une chaîne à l’autre.

«C est à vous» sur France 5 ? Une bande de joyeux drilles autour d’Anne-Sophie Lapix qui reçoivent des invités en promo. «Le grand journal» sur Canal+ ? Une bande de joyeux drilles autour d’Antoine De Caunes qui reçoivent des invités en promo. «Touche pas à mon poste » sur D8 ? Une bande de joyeux drilles autour de Cyril Hanouna qui reçoivent des invités en promo.

Les querelles de bac à sable qui se déroulent – parfois – durant l’émission sont agrandies à l’échelle du monde mondial.

Le pire ? C’est qu’ils se les échangent d’une émission à l’autre. Parfois, si l’une est enregistrée, le même artiste passe en direct et en simultané sur une télé concurrente. Après, les querelles de bac à sable qui se déroulent – parfois – durant l’émission sont agrandies à l’échelle du monde mondial grâce aux réseaux sociaux. Après, les chiffres parlent. Chacun de ces talk-shows se pique, en fonction des modes – D8 c’est branché, C+ agonise – des téléspectateurs. Cela se joue autour du million d’adeptes, un peu plus, un peu moins, selon les périodes. Le chiffre compte, pas la qualité.

Se divertir avant de se gaver des malheurs du monde.

Ne râlez pas, il y a eu des tentatives d’alternatives. Voici quelques décennies, France 2 a tenté d’y mettre un pré-journal d’actualités, avec force rubriques sur votre quotidien ou la culture. Une débandade d’audience totale. Les « bonnes habitudes » ont vite repris le dessus: soit du talk, soit un jeu débiloïde précèdent immanquablement la grande messe du 20 heures. Se divertir avant de se gaver des malheurs du monde.

Nous avons quelques années, encore, à subir cette façon de consommer la télévision. Elle commence à devenir obsolète avec la nouvelle génération qui se fiche de regarder un poste. Elle consomme les émissions via des tablettes ou des smartphones au moment où elle le souhaite. D’ici peu, une grille linéaire avec des parcours imposés n’aura plus de raison d’être. Alors, qui sait, les patrons de chaîne pourraient faire preuve d’audace et d’imagination. Pardon? J’ai dit des gros mots?

Joël Cerutti

 

 

Coups de rosé

Où même les sapins ont des décollettés bio.

Porter une petite culotte bas de gamme traumatise la Terre. Elle représente « une empreinte écologique de 18 kg d’équivalent carbone ». Un kilo de coton gâche 20 000 litres d’eau. Et puis arrive Sophie Young qui recycle des sapins de Noël pour en faire de la lingerie bio. Ce qui vous voyez au sommet de ces lignes a été réalisé à 94% avec des fibres de pin. Tout le processus, complexe, décrit sur:  http://mrmondialisation.org/de-la-lingerie-bio-en-sapin-de-noel-recycle/. En cas de cadeau, les guirlandes ne sont pas fournis avec.

Archives décalées – Nos vedettes ont de la mémoire, l’INA aussi

18 décembre 1979, Jean Carmet s’amourache d’un immense serpent dans «Gros Calins». Un film tiré d’un roman d’Emile Ajar, pseudo de Romain Gary, mais ça, on ne le savait pas encore…

http://www.ina.fr/video/PAC05016044/interview-jean-carmet-gros-calin-video.html

18 décembre 1982, Alice Sapritch et le Grand Magic Circus chantent «Super Dupont». Amis de la sobriété, passez votre chemin!

http://www.ina.fr/video/I07214743/alice-sapritch-et-le-grand-magic-circus-super-dupont-video.html

Coluche, 18 décembre 1983,  entame la promo de « Tchao Pantin » qui lui vaudra un césar. Musique de CharléLie Couture en bonus cadeau.

http://www.ina.fr/video/CAB91034736/coluche-video.html

(Et c’est reparti, le 19 décembre…)