Comment vérifier ses sources au Paradis? Rendre vos poubelles artistiques? Et surtout, surtout, soutenir PJ Investigations! Nos réponses…
Coups de blanc
Zapping dans une autre actualité avec quelques commentaires bien sentis…
15 décembre de l’an 1966, disparition de Walt Disney. Son empire de divertissement moralisateur a été bâti sur certaines règles strictes. Que la lettre suivante révèle:
En 1938, Walt Disney refuse les femmes dans son entreprise parce qu’il estime que leur place n’est pas là. Disney s’est fait du blé avec des femmes fictives – De Blanche-Neige à La Reine des Neiges – et a toujours préféré les vraies aux fourneaux. Un raisonnement digne de Landru.
«Et si on essayait l’agriculture sur toit?», interroge un excellent reportage sur le site du Monde. Bonne question pour tous les paysans qui se retrouvent à la rue…
«Il y a une règle fondamentale dans le journalisme. Cela s’appelle la vérification des sources et, dans le cas présent, elle n’a pas été appliquée.» Des propos tenus par Ciro Benedettini, porte-parole du Saint-Siège. C’est en effet Paul VI et non pas François qui aurait dit que les animaux pouvaient aller au Paradis… En 2014, selon Reporters Sans Frontières, 66 journalistes ont été tués. A notre connaissance, ils ne sont pas revenus du Paradis pour témoigner de leur mortel contrôle des sources au Paradis.
La télévision indienne vient de lancer une sorte de «Master Chef», mais version végétarienne. Le programme reste en travers de la gorge de certains téléspectateurs. Car seules les castes riches peuvent se payer des légumes. De toutes façons, les programmes culinaires commencent à nous gaver et deviennent de plus en plus indigestes.
Coup de rouge : Le temps, c’est vraiment de l’argent !
Où la Grande Aventure commence vraiment ce 15 décembre…
Ce lundi 15, c’est définitif. PJ Investigations en appelle à vos finances pour être lu. On aurait pu chercher de la pub, dénicher des annonceurs, vendre nos espaces pour rester gratuit. Ben non. Nous préférons compter sur vous. Sur le long terme – mais pas trop long quand même ! – on parie que ce calcul sera payant.
En fait, plus vous aller miser sur nous, plus nous pourrons améliorer ce que nous publions. Ce que vous retrouverez chez nous, vous ne l’aurez pas autre part. Nous avons essayé de proposer nos enquêtes à divers médias. Un grand silence nous a presque toujours répondu.
Et cela continue.
Un petit correctif dans la dépêche ? Rien. A nouveau des abonnés absents.
Prenez le scoop que Patrick Nordmann a sorti, le 29 août, sur l’affaire Légeret. Il pointait «La très grande faute de deux juges cantonaux», une liaison entre deux magistrats qui mettait un sacré vice de forme dans la procédure autour de ce dossier. Quelques semaines plus tard, il y a eu comme un frémissement du côté de La Télé. Le média a repris l’info, puis 24 heures, puis l’ATS. Qui a oublié de nous citer. Un petit correctif dans la dépêche ? Rien. A nouveau des abonnés absents.
Ce qui nous choque surtout, c’est l’absence totale de curiosité dans les médias romands.
Il n’y a aucun constat amer ou d’ego froissé dans les lignes précédentes. Ce qui nous choque surtout, c’est l’absence totale de curiosité dans les médias romands. En France, la confraternité semble nettement plus poussée…
Pour une transparence absolue, vous allez retrouver dans ces Apéros les coulisses de notre rédaction. Nous ne cacherons pas les mails envoyés à nos confrères, comme ceux expédiés aux instances concernées. Cela vous fera vivre une progression en simultané avec nous. Nous lancerons aussi des appels pour sortir de certaines impasses dans lesquelles l’administration adore nous mettre.
Enfoncer le clou, dans un dossier comme celui de Légeret (ou d’autres), demande du temps. En vous abonnant, cela nous en offrira. Un présent inestimable. Vous un milliard de fois mercis pour votre confiance, cela ne suffira pas !
Joël Cerutti
Coups de rosé
Vos poubelles ont du talent ! Et vous ne le saviez pas ?
L’artiste russe Igor Verniy conçoit des «créatures articulées» qui font référence au mouvement «steampunk». Il les crée à l’aide de déchets qu’il recycle de façon fort imaginative (photo du haut). Le site Mr Mondialisation le place en coup de cœur.
Et nous, on vous renvoie à un article paru dans le mook «We Demain» – numéro 4 (http://www.wedemain.fr/Decouvrez-We-Demain-n-4-commandez-le-et-abonnez-vous-_a304.html).
Il parle d’instruments de musique, jouables, façonnés à partir d’objets jetés. (http://www.lutherieurbaine.com/index.php?page=le-lieu-le-lull)
Chronologie hilare – Des archives pas tristes que l’on vous partage…
15 décembre 1981, Serge Gainsbourg s’est payé le manuscrit original de «La Marseillaise ». Il en rigole encore…
http://www.ina.fr/video/I11053357/serge-gainsbourg-la-marseillaise-video.html
15 décembre 1982, Monsieur Cyclopède nous enseigne comment faire «Exploser notre sensualité à peu de frais». En cette période de sapin, il faut soigner les boules.
http://www.ina.fr/emissions/la-minute-necessaire-de-monsieur-cyclopede
15 décembre 1985, Renaud chez Ardisson, évoque un «pote» journaliste qui l’a un tantinet truandé.
http://www.ina.fr/video/I09296114/interview-renaud-video.html