A TRES BONS COMPTES Et si on « boostait » vos capitaux grâce à l’optimisation fiscale? En Valais, l’impôt sur le bénéfice se révèle des plus bas. Ce qui vous permet, avec quelques petites astuces bien amenées, de faire considérablement baisser votre facture. Le docteur K. vous en dresse une liste très enrichissante.
Tous ces articles sont combinables. Par exemple dans une administration, lors de la panne du serveur principal, on peut invoquer la clause d’urgence pour le faire remplacer en gré à gré par l’entreprise X. Puis on peut utiliser une offre exceptionnelle de cette même entreprise sur un parc de 20 postes clients pour continuer le gré à gré, tout en lui demandant de faire un plan du réseau informatique. Finalement on peut invoquer les lettres c (propriété intellectuelle des plans) et f (compatibilité du matériel et connaissance du réseau informatique de l’école) pour remplacer tous les autres postes clients.
Par rapport à la situation antérieure du copinage absolu, nous avons gagné sur toute la ligne.
Le détournement subtil de cette législation sur les marchés publics assure aux Gouverneurs des mandats importants, sans concurrence, avec l’apparence de la transparence et du respect de la loi, et ce en toute impunité.
Par rapport à la situation antérieure du copinage absolu, nous avons gagné sur toute la ligne : nous avons réduit les risques de plainte pénale pour les élus et augmenté le travail des avocats pour les situations de recours. Je vous recommande la lecture des 122 pages de la jurisprudence en la matière pour vous convaincre de la complexité de l’application de ces dispositions (disponible sur le site du canton, rubrique marchés publics, puis jurisprudence).
Au fond c’est un peu comme pour le dopage, les tricheurs auront toujours un coup d’avance.
Les vaudois et genevois ont constaté que l’application de ces lois était aléatoire et ont mis sur pied un observatoire des marchés publics. Observez, observez si ça vous chante, mais sachez que ceci ne change en rien notre business. Au fond c’est un peu comme pour le dopage, les tricheurs auront toujours un coup d’avance. C’est encore plus vrai dans un canton où le ministère public ne fait pas de zèle…
De l’optimisation à l’évasion fiscale
La Suisse est un eldorado. Voici un extrait du portail PME du Secrétariat d’Etat à l’économie SECO :
« La société anonyme est une société de capitaux et consiste, en principe, à l’exploitation d’une entreprise. [..] Cette forme juridique est idéale pour toute entreprise axée sur le profit. La société anonyme (SA) est la forme juridique la plus répandue en Suisse, avec 107’368 entreprises. »
Le but est donc de maximiser les bénéfices tout en réduisant la part qui est imposable.
Ainsi, la SA constitue la base de notre économie et son but n’est ni le bien être collectif, ni la morale chrétienne, ni le développement durable, mais simplement la pure recherche du profit, n’en déplaise aux socialistes, catholiques ou écologistes.
Le Valais est le paradis de l’optimisation fiscale.
Le but est donc de maximiser les bénéfices tout en réduisant la part qui est imposable. Parce que la part des impôts qui ne revient pas dans nos poches se perd en prestations sociales, en salaires de fonctionnaires et d’enseignants, et nous n’aimons pas le gaspillage.
Le Valais est le paradis de l’optimisation fiscale. L’impôt sur le bénéfice est de 12.5% jusqu’à 150’000.- alors que la moyenne suisse est de 18.1%. Bien conseillée, une entreprise peut considérablement réduire sa facture d’impôts par des mesures simples et tout à fait légales.
La première chose à faire c’est de diviser les sociétés qui font plus de 150’000.- de bénéfices.
La première chose à faire c’est de diviser les sociétés qui font plus de 150’000.- de bénéfice pour profiter du taux d’imposition le plus bas (le taux d’imposition est de 21.57% au-delà). La répartition peut se faire par succursales ou par secteur d’activité.
Les comptes de chacune de nos sociétés sont ensuite optimisés par FiduCiel :
– pour chaque apprenti une provision de 10’000.- est constituée, ce qui rend cette main d’œuvre bon marché encore plus rentable ;
– nous faisons un maximum de provisions pour grosses réparations sur immeubles ;
– nous utilisons chaque fois que cela est possible les provisions pour remploi (manière de cacher des bénéfices suite à la vente d’un bien immobilier);
– nous faisons aussi des réserves pour cotisations LPP ;
– …
Malgré l’utilisation de nombreuses autres mesures (transferts de charges entre sociétés, sponsoring de clubs, sous-évaluation des titres boursiers, imputation de frais personnels..) il nous reste encore de gros bénéfices à escamoter.
(à suivre…)
Beuuuurk!…écoeurée… j’ai pigé les gros titres, le début abscon (c’est mon niveau de culture), mais bien compris que c’est la même chose chez moi en NE (nautique espace pour requins d’entreprises -surtout horlogères milliardaires)… Pour nous – menu fretin – l’Etat Providence nous bouffe même la queue et les arêtes. Ex : une assoc de famille constituée lorsqu’il n’y avait pas de protection sociale, et qui permettaient de venir en aide aux infortunés ds tte la sphère élargie, veut auj. clore cette assoc. (les impôts lui pompent trop d’argent qui ne part -depuis que les services sociaux fonctionnent- qu’en petites sommes pour les retraités d’1 certain âge et aux réunions annuelles (qui ne dégénèrent pas en orgies). Donc, perdant + qu’elle ne rapporte, elle veut clore mais ne peut le faire sans verser des sommes indécentes à la commune du Locle et a l’interdiction de donner ce reste à des particuliers de son choix!!!! ni aux églises!… Ils attendent qu’on le refile à leurs divers services sociaux. Donc nos ancêtres ont + cotisés pour ceux qui n’avaient que faire de la pauvre populace. Idem pour les maigres héritages faut re-re-re-payer et rester de bon poil. (vs avez la réponse à ? devient-on ourse, qd personne ne bronche ds ce coin de pays)