AFFAIRE LEGERET  Dans le très volumineux dossier qui concerne François Légeret, condamné à vie pour les assassinats de sa mère Ruth, d’une amie de celle-ci et le meurtre de sa soeur Marie-José, dont on n’a à ce jour jamais retrouvé une trace, il existe un document officiel plus que troublant. Ni les avocats F.L. ni les magistrats qui l’ont jugé, n’en ont jamais fait état. Le voici et jugez par vous-même.

 En date du 13 janvier 2000 à 14H00, Marie-José Légeret est entendue en qualité de témoin par deux inspecteurs de la Police cantonale vaudoise.

Extrait 1

Marie-José est interrogée dans le cadre de diverses procédures qui ont été ouvertes concernant la succession de son père Charles Légeret, décédé le 8.12.1990.

A plusieurs reprises, Marie-José parle des rapports familiaux et revient sur l’attitude de son frère Jean-Marc Légeret vis-à-vis de leur mère Ruth et du reste de la fratrie. Notons que durant toutes les enquêtes qui ont concerné ce triple meurtre, Jean-Marc Légeret et sa femme ont été les seuls à ne pas avoir été interrogés sérieusement.

Ainsi en page 2 de l’interrogatoire, Marie-José parle de ses frères :

Extrait 2

 A propos des problèmes que pose la succession, Marie-José donne ces précisions :

Extrait 3

Extrait 3 bis

 A la question D.7. des policiers : « Quelles sont les causes qui ont conduit l’exécuteur testamentaire M. Marc CHESSEX à résigner (sic) son mandat avec effet au 31.08.1997 ?

 Marie-José Légeret répond :

Extrait 4

 A la question de savoir si dans cette succession, l’un ou l’autre des héritiers a été prétérité, Marie-José fait part de troublantes révélations :

Extrait 5

Extrait 5 - bis

La police pose en D.10. la question : « Pour quelle raison votre mère a-t-elle rompu tout contact avec votre frère Jean-Marc, lequel s’est vu retirer ses pouvoirs de gestionnaires avec effet au 31.03.1997 ?

Extrait 6

Et à la traditionnelle question qui clôt une audition : «Avez-vous autre chose à déclarer ?» Marie-José Légeret a cette réponse prémonitoire :

Extrait 7

Nous vous rappelons que les crimes dont est accusé François Légeret se seraient déroulés le 24 décembre 2006 dans la maison familiale au Sentier des Rurettes 26, dans la commune de Vevey (VD).

Des demandes de récusation de la Cour cantonale vaudoise sont en cours et devraient entraîner la reprise complète de toute l’affaire Légeret en élucidant  les très nombreux mystères qui entourent ces meurtres.

Et Marie-José Légeret pourrait enfin avoir droit à une parole posthume dont l’ont privée tous ceux qui n’ont aucun intérêt à ce que la Vérité éclate.

Patrick Nordmann 

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