CORPS SAIN Atteinte du syndrome des jambes sans repos (SJSR), Elisabeth Barbey a décidé de ne plus avaler certains médicaments aux effets secondaires ravageurs. Elle a opté pour d’autres approches. Son neurologue associe son syndrome à la fibromyalgie. Une étiquette un peu facile contre laquelle notre chroniqueuse s’insurge.
Hier, le choc chez le neurologue! En effet, il s’est presque excusé de ne pas avoir pensé plus tôt à la fibromyalgie… et a testé les 18 points incriminés dans cette « pathologie ». 11 points ont réagi positivement…et vlan! Le sjsr entrant également dans les critères, me voici rangée dans le tiroir à l’étiquette suivante: « Désolé, je ne peux rien faire pour vous, voici des brochures et un questionnaire que vous pouvez remplir et transmettre à ma secrétaire ».
Trop sonnée pour réagir à la seconde, je me suis assise dans la salle d’attente afin de remplir ce fameux questionnaire…
Alors oui, niveau douleurs, pas mal de points à réponse positive. Mais la majorité de ces points, correspondent à des bobos dus à l’usure de ma « carcasse », normal, je sollicite énormément mes articulations entre la musique et les travaux de la maison et du jardin…
Ensuite, niveau émotionnel, aucune réponse positive, à part le sommeil.
Mais pour moi, le sommeil sans sjsr, serait tout à fait satisfaisant!!!
Bref…j’ai remis le questionnaire à la secrétaire et me suis retrouvée là, dans la rue, en larmes…
Larmes de rage et d’impuissance!
Mais punaise, toutes ces pathologies s’épanouissant dans notre société industrielle ne méritent pas leur sanction de mal mystérieux et incurable!
Et merde, je ne me suis pas sevrée du sifrol pour rien!
Je ne me suis pas consacrée des mois durant à la recherche et à la lecture d’innombrables documents concernant les pathologies liées à la dopamine pour tout laisser tomber et me résigner à un seul diagnostic, la fibromyalgie!
D’ailleurs, nous souffrons tous une fois ou l’autre plus ou moins indirectement de fibromyalgie!
Qui, à cinquante ans, n’a pas vécu traumatismes, tendinites, infections, découragements, insomnies, stress, baisse de mémoire, de la vue, problèmes digestifs,allergies et autres « accidents » de parcours?
Je ne vais pas baisser les bras et subir, pas maintenant!
Voici ce que je lui ai envoyé par courrier tout à l’heure:
…. »Suite à notre entretien de hier, j’ai lu attentivement textes et définitions autour de la fibromyalgie.
Je ne m’y reconnais que sur quelques points, en tout cas pas en ce qui concerne: fatigue, troubles de mémoire ou de concentration, dépression, perte de libido etc…
Par contre, je me reconnais totalement dans la description du RLS (SJSR) proposée par Hopkins!
Bien sûr, les quelques points douloureux révélés hier peuvent dévoiler une fibromyalgie, mais ce qui m’empêche VRAIMENT de vivre, ou plutôt de dormir… ce sont les symptômes du RLS.
A la base, je n’ai pas de problème avec le sommeil, je m’endors assez vite, et c’est juste au moment de tomber dans le sommeil qu’intervient le RLS.
Depuis le sevrage du sifrol, je peux rester tranquille, lire ou aller au cinéma sans problème, par contre les nuits sont terriblement agitées.
(Avant sevrage, impossible de regarder un film en entier, par exemple)
Il m’arrive de dormir « normalement » quelques nuits d’affilée, dans ce cas, je me sens tout à fait bien, autant physiquement que moralement!
Le problème est le suivant: depuis le sevrage ( 28 nov 2014), il y a eu 3 épisodes de 5 à 10 nuits satisfaisantes…
Le dernier épisode (12 nuits fin mars, début avril) fut brusquement interrompu. Pourquoi?
Peut-être est-ce dû à un relâchement de ma discipline alimentaire. Je ne veux pas devenir une « intégriste », et renoncer à une fondue entre potes…
Or, il se trouve que justement, à trois reprises, le cocktail fondue, pain, vin blanc, coïncida avec un sévère retour du RLS…
A mon avis, l’apparition des symptômes décrite par la majorité des personnes entre plus ou moins 01.00 et 04.00 du matin, révèle l’aspect circadien du RLS.
Or il se trouve que, cette tranche horaire est liée au foie puis aux poumons.
Il n’est alors pas difficile d’imaginer l’influence du foie et des poumons (sans oublier les autres « ouvriers » comme les reins, les intestins etc.) dans le fonctionnement des neurotransmetteurs, l’oxygénation, etc.
Je suis convaincue qu’il faudrait concentrer la recherche dans cette direction, hélas, sans intérêt économique pour BIG PHARMA et autres géants de l’agro alimentaire que je ne nommerai pas…d’autant plus que ces derniers empoisonnent sciemment est cyniquement dans le seul but de satisfaire leurs actionnaires…
(Il est tellement plus « rentable » de tester d’innombrables remèdes sur des souris et autres cobayes…dans les laboratoires gérés par ces mêmes géants!)
Alors, oui, c’est un problème politique!
Je suis tout à fait consciente que vous, en tant que médecins, êtes susceptibles de vivre une situation inconfortable, entre les pressions des pharmas et la loyauté envers vos patients. MAIS vous, membres du corps médical, vous êtes en première ligne, armés des expériences acquises auprès de vos patients, pour démontrer l’absurdité du système de santé en vigueur dans notre société industrialisée…
A mes yeux, grand nombre de ces pathologies, RLS, autisme, hyperactivité, parkinson etc. révèlent un point commun, et pas le moindre, soit un « dérèglement » de l’organisme devenu incapable de gérer l’équilibre nécessaire à son bon fonctionnement.
Bien sûr, l’aspect émotionnel n’est jamais négligeable, mais il est doublé de l’aspect purement chimique (ou biologique, peu importe…)
De manière purement pragmatique, l’exemple de la voiture, « nourrie » d’essence frelatée est particulièrement abordable pour tout un chacun!
Il n’est alors pas difficile de transposer cet exemple à l’organisme humain, n’est-ce pas?
J’enfonce le clou encore un peu plus loin en insistant sur le fait suivant: en présence de pathologies « mystérieuses » (comme celles citées précédemment), il serait logique de commencer par s’intéresser en première ligne à l’aspect biologique, donc à la raison pour laquelle le bon fonctionnement du cerveau est entravé…au lieu de masquer le problème avec des remèdes inutiles!
Dans le cas qui nous intéresse, le fer est en vedette.
Pourquoi n’est-il pas correctement distribué/absorbé par l’organisme, ne serait-il pas plus intelligent d’en chercher les raisons plutôt que de se condamner à une supplémentation qui finalement ne résout pas le problème à sa base?
L’impact des pesticides, des irradiations et autres manipulations nécessaires à la production industrielle, (obéissant aux lois de la croissance économique) sur la santé est indiscutable et d’ailleurs largement reconnu!
Alors oui, chacun de nous est responsable de sa prise de conscience et de la gestion de ses émotions, mais à quoi bon si ce « travail » est sournoisement saboté par de l’essence frelatée?
Sept mots suffisent à résumer la situation: un esprit sain dans un corps sain …
Ceci dit (…) je vous informe de ma démarche personnelle.
Je ne vais pas consulter à propos de mon éventuelle fibromyalgie.
Je vais d’abord chercher la ou les causes des dysfonctionnements du ou des organes via analyses sanguines.
Si mes recherches sont infructueuses, et seulement dans ce cas, j’envisagerai un traitement à la méthadone, car je tiens à préserver ma qualité de vie…
Seriez-vous prêt à vous lancer dans une analyse approfondie des échanges entre le cerveau et ses « collègues » ?
Pourriez-vous me recommander une personne motivée dans le domaine de la neuro biologie?
http://www.intolerancegluten.com/association_stelior.html
L’association Stelior (lien ci-dessus) pourra peut-être m’aider dans ma démarche. »
Elisabeth Barbey