MOTUS (ET PAS QU’UN PEU!)  Notre enquête sur le rôle qu’a joué l’ex procureur général adjoint du canton de Vaud, Jean Treccani, dans une affaire de pédophilie a été transmise à tous les médias helvétiques. A ce jour, aucun d’entre eux n’a relayé ni complété nos informations.

Ce serait de bonne guerre si derrière cette histoire ne se cachait pas une véritable tragédie humaine.

Léa* et Gary*, les deux principales victimes de ces incestes, ainsi que leurs familles, sont totalement détruites par ce qu’elles ont subi. Elles ne s’en remettront jamais et cela parce que la Justice n’a pas fait son travail !

Jamais entendus par la justice

Entre 1975 et 1982, Jack A.*, le père de Léa a agressé sexuellement sa fille âgée de 7 ans au début des faits. Jack A., ami de Jean Treccani, n’a jamais été entendu par la justice sous prétexte de prescription.

Léa, aujourd’hui encore, est dans état psychique très préoccupant. Elle ne comprend pas pourquoi l’Etat se montre incapable de punir des crimes aussi graves et elle se sent spoliée de ses droits de victime.

Il a bénéficié d’un sursis totalement incompréhensible au vu de la gravité du cas.

Gary, lui aussi, souffre au-delà de ce qui est imaginable. Certes, son père Dany A.* a été condamné en 2006 pour ses attouchements contre son fils. Mais il a bénéficié d’un sursis totalement incompréhensible au vu de la gravité du cas. Le Ministère public vaudois (dans lequel officiait déjà Jean Treccanni) n’a pas recouru contre cette sanction plus que clémente.

Gary est d’autant plus atteint dans sa vie et sa santé qu’une plainte contre son père pour menaces et contrainte, déposée en 2013, n’a toujours pas été instruite par le procureur désigné par le canton de Vaud.

Faire connaître la vérité

Cette tragédie (comme plusieurs autres en Suisse romande) devraient alerter la presse et la pousser à accomplir son rôle : faire connaître la vérité au nom de l’intérêt public.

Elle n’en fait rien et cette honteuse frilosité est devenue sa marque de fabrique.

Quant au Tribunal Neutre et à la Commission de surveillance de la Justice du Gand Conseil, ils se gardent bien d’aller jeter un coup d’œil sur le fonctionnement des institutions judiciaires vaudoises, à commencer par le Ministère public, son chef Eric Cottier et les procureurs sous ses ordres.

Patrick Nordmann

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *