LE TRIBUNAL CANTONAL DANS DE SALES DRAPS A cause des «coucheries» de deux juges amants, le Tribunal cantonal n’a plus aucune légitimité. Le Président du Grand Conseil vaudois, Monsieur Jacques Nicolet vient de recevoir en recommandé, une missive qui ressemble fort à un missile destructeur.

Signée par François Légeret et envoyée par Me Lob, la lettre de trois pages exige, pièces juridiques à l’appui, que le Tribunal cantonal soit dessaisi de toute l’affaire Légeret et notamment de «la requête en révision déposée le 27 octobre 2014».

Love affaire secrète

Comment en est-on arrivé à ce désastre judiciaire ? Les lecteurs qui consultent régulièrement le site www.pjivestigation.ch ont déjà la réponse.

Autrement dit, que l’on ne soit pas en droit de craindre qu’ils aient pu, au cours de leurs ébats cachés, sceller le sort d’un citoyen qu’ils allaient juger !

Les enquêtes que nous avons menées tout au long de cette année ont permis de démontrer que deux juges de la Cour suprême cantonale avaient une «love affaire secrète». Rien de bien grave en soi, sauf que ces deux juges ont siégé ensemble à plusieurs reprises dans des affaires dans lesquelles l’éthique et les règlements les auraient obligés à se désister, afin qu’il n’y ait pas de soupçon «de partialité». Autrement dit, que l’on ne soit pas en droit de craindre qu’ils aient pu, au cours de leurs ébats cachés, sceller le sort d’un citoyen qu’ils allaient juger ! Pour des juges qui ont été élus par l’Assemblée du peuple vaudois et qui ont prêté serment, la faute n’est pas vénielle, elle est impardonnable !

Le Colelough dans la bergerie

Notre attention a été attirée quand 24Heures (25.05.14) a titré : «Un juge cantonal démissionne par amour». Le juge en question s’appelle Philippe Colelough et il a dû se tirer fissa quand la Cour cantonale a appris qu’il était l’amant d’une juge et qu’ils avaient siégé ensemble sans se désister, comme la règle l’exige.

Car qui était le juge qui a condamné F.L. à la prison à vie (99 ans) lors de son deuxième procès à Lausanne en mars 2010, suivant ainsi à la lettre le réquisitoire du Procureur général Eric Cottier ?

Une brève enquête nous a permis de savoir que la juge «aimée» n’était autre que Yasmina Bendani, nommée Juge cantonal en même temps que le juge Colelough en mars 2010. Et c’est là que l’on retrouve l’affaire Légeret, condamné à vie pour avoir «assassiné sa mère Ruth, une amie de celle-ci et avoir tué sa sœur Marie José Légeret, disparue depuis les meurtres en 2005». Car qui était le juge qui a condamné F.L. à la prison à vie (99 ans) lors de son deuxième procès à Lausanne en mars 2010, suivant ainsi à la lettre le réquisitoire du Procureur général Eric Cottier ? Philippe Colelough !

La plus élémentaire des justices voudrait que des magistrats extérieurs au canton de Vaud soient désignés pour juger de cette affaire.

Et qui était l’une des trois juges qui ont validé totalement le jugement de Colelough en octobre 2010 ? La juge Yasmina Bendani, la maîtresse cachée de celui dont elle devait examiner «en toute indépendance» les motifs de sa sanction ! Tous ces éléments se retrouvent désormais devant le Parlement vaudois, (celui-là même qui nomme les juges !) La plus élémentaire des justices voudrait que des magistrats extérieurs au canton de Vaud soient désignés pour juger de cette affaire (comme dans l’affaire Giroud en Valais) et que les citoyens gardent les yeux ouverts.

Patrick Nordmann

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