LE VRAI FRERE INDIGNE En date du 18 décembre 2015, la Cour civile du Tribunal cantonal vaudois prononçait « l’indignité » de François Légeret à recevoir sa part d’héritage. C’était le dernier épisode d’un complot ignoble fomenté dès le début de l’affaire par la Justice vaudoise, le Procureur général Eric Cottier et une série de juges à sa botte.
Jean-Marc Légeret, architecte de profession, déshérité par sa mère Ruth, est donc le seul gagnant de cette mascarade macabre. Sa sœur Marie-José, déclarée «décédée» par la justice vaudoise alors que personne n’a jamais retrouvé son corps, était l’héritière d’un parc immobilier de plus de 40 millions de francs avec son frère François, incarcéré à vie pour avoir «assassiné» sa mère, une amie Marina et fait disparaître le corps de sa soeur.
Donc, Jean-Marc Légeret, le type qui n’allait pas toucher un sous de cet héritage se retrouve «opportunément» à la tête d’une fortune à laquelle il n’avait plus aucun droit.
De là a en faire un suspect potentiel, il n’y a qu’un pas que les sbires qui sont censés servir la justice en pays de Vaud n’ont (volontairement ?) jamais franchi !
Comme toujours, François Légeret ne se laisse pas trop abattre. En date du 21 janvier 2016, il a interpellé une nouvelle fois la Cour d’appel du Tribunal cantonal dans une missive éclairante qui démontre, preuves et documents à l’appui, que les enquêtes qui auraient dû être diligentées contre Jean-Marc Légeret et sa femme ont sciemment été bâclées.
Il faut lire intégralement ce document édifiant que nous vous révélons aujourd’hui :
Cour d’appel- courrier FL 21.1.2016
Tout comme, il faut relire le procès verbal de police que nous avons déjà publié, dans lequel Marie-José Légeret, (la soi-disant morte) accusait le sieur Jean-Marc, son propre frère, quelques mois avant le drame.
Dans ces deux documents, l’implication de Jean-Marc Légeret n’est pas avérée, puisque la police, le juge d’instruction et le procureur Cottier à l’époque n’ont diligenté aucune enquête à son encontre. C’est cette «négligence» qui est à la base de la plus grave erreur judiciaire qu’a connue notre pays.
Dans un livre à paraître très prochainement, l’enquêteur Jacques Secrétan a repris à zéro toute l’affaire Légeret. Les documents et témoignages qu’il a réunis ouvrent de nouvelles portes sur ce qui s’est passé dans la villa des Légeret en fin 2005.
Et cette fois, l’Etat de Vaud et sa justice ne pourront plus se couvrir mutuellement pour empêcher qu’un nouveau procès reprenne toute cette affaire. En enquêtant sur ceux qui ont le plus d’éléments à révéler. A leur charge ou à leur décharge !
Patrick Nordmann