TEST   Mettez-vous dans la peau d’un pipeul qui cherche à se sortir d’un mauvais pas.

Parmi ces réactions, retrouvez celle que l’évêque de Sion Mgr Jean-Marie Lovey a choisie.

□ Je n’ai jamais traité les homosexuels de malades, j’ai dit qu’ils devaient se protéger pour ne pas attraper de maladies sexuellement transmissibles.

□Comment peut-on soupçonner d’homophobie les dignitaires d’une Église qui a construit des milliers de couvents au cours de son histoire pour protéger les homosexuels contre une populace intolérante ?

□Je n’ai pas dit que les homosexuels devaient se soigner, mais qu’ils devaient se signer, pour que Dieu les aide à assumer leur préférence.

□ «Love et sans discrimination», telle est ma devise.

□Je ne suis pas homophobe. Je suis contre ceux qui ne s’expriment qu’en tant qu’homosexuels comme je suis contre tous ceux qui trahissent l’humanité en parlant au nom d’un groupe humain particulier. Rappelez-vous la phrase préservative proposée par Alain Finkielkraut : «Petit fils d’Uhlan, fils d’Uhlan, en tant qu’Uhlan moi-même…»

□ Je dois avouer qu’en matière de sexualité, je ne suis pas grand clerc.

□ Le palindrome syllabique de mon nom est «vélo», je partage la douleur de tous ceux qui doivent endurer une insulte née de la confusion malheureuse entre un jeune grec et un pied latin.

□Je me demande souvent pourquoi les homosexuels se battent avec autant d’acharnement pour être considérés comme normaux, s’ils le sont ?

□  Je reconnais avoir commis une erreur de communication

□Nous vivons une époque moderne comme dirait Philippe Meyer : l’amour homosexuel n’est plus un tabou, mais l’adultère reste un péché capital.

□ En parodiant Sacha Guitry, je dirais que je suis contre les homosexuels, tout contre.

□ Je regrette parfois, il est vrai, que la pride des homos et des lesbiennes ne dissimule la shame des moches, des pauvres, des timides qui ne rêvent que d’accéder à l’hétérosexualité.

□ Tout se passe comme s’il n’y avait plus que les homosexuels qui réagissaient aux opinions de l’Église en matière de morale. À méditer au prochain concile !

Indice : Pour trouver la bonne solution, il suffit de marquer un point.

Schüp 06/2015. D’autres chroniques déçalées sur www.peripheriscope.ch