AIDE AUX COMMENTAIRES Considérant que la force de réaction des lecteurs de journaux est inversement proportionnelle à leurs compétences orthographiques et grammaticales, le Centre de recherches périphériscopiques propose de mettre à leur disposition des séries de 10 commentaires déjà rédigés parmi lesquels ils n’auront plus qu’à faire leur choix.
Pour notre première série de commentaires, nous avons choisi une légende parue à la une du Matin Dimanche du 5 octobre 2014 sous la photo de la maman des jumelles disparues :
Irina Lucidi, la mère des fillettes de Saint-Sulpice, s’est mise au vélo. Ça lui redonne “un équilibre”, dit-elle.
- Les journalistes du Matin ont enfin cessé d’attendre qu’elle fasse une grosse casse, ils se contenteront désormais d’une chute à vélo !
- Votre légende laisse entendre qu’il y a une relation entre jumelles et bicyclette. Ce serait condamner les parents qui n’auraient perdu qu’un enfant à se rétablir à monocycle. Bonjour l’équilibre !
- Mélo-Vélo.
- Je suis scandalisé qu’une personne doublement endeuillée ose prétendre se contenter d’un deux-roues comme soutien psychologique.
- Ayant moi-même perdu un enfant, je voudrais savoir combien rapportent les confidences faites aux journalistes du Matin. Le sexe de l’enfant, son âge quand il a disparu ont-ils une incidence ?
- J’ai toujours pensé que le vélo était un facteur d’équilibre, illustré dans Jour de fête par un facteur en équilibre.
- Je pense que cette maman cache une réelle détresse derrière son apparente sérénité et qu’elle devrait accepter que des spécialistes l’aident à extérioriser sa douleur.
- Merci de porter à la connaissance de vos lecteurs que l’Association des parents dans la peine met gratuitement à disposition de ses membres des vélos électriques pour les aider à remonter la pente.
- Cette dame qui semble ne s’occuper que de son bien-être, n’est-elle pas quelque part pour quelque chose dans la disparition de ses filles ?
- Façon élégante de se recycler, émotionnellement parlant. Bravo Irina, vous êtes un exemple pour tous ceux qui veulent prendre un nouveau départ ! Celui qui veut atteindre de nouveaux rivages ne doit pas craindre les virages !
[Schüp 10/2014. D’autres chroniques déçalées sur www.peripheriscope.ch]